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Palestiniens utilisés comme boucliers humains à Gaza : Israël nie, les États-Unis confirment

Vingt-huit responsables israéliens ont comparu, mardi 11 et mercredi 12 novembre, devant le Comité de l’ONU contre la torture. Au même moment, Reuters révélait que l’administration Biden était au courant de l’utilisation de prisonniers ou civils palestiniens comme boucliers humains, dans des tunnels potentiellement piégés.

Alors que le ministre de l’ESR, Philippe Baptiste joue les censeurs auprès du Collège de France sur un colloque universitaire, Emmanuel Droit essaye de faire de même à Sciences Po Strasbourg.

Nous apprenons aujourd’hui dans un article de Blast que le directeur de Sciences Po Strasbourg “écrit à son réseau afin d’obtenir des informations qui lui serviraient à prévenir la présidence de l’université de Strasbourg contre l’historienne et anthropologue Stéphanie Latte Abdallah.

La censure du colloque sur la Palestine au Collège de France et le fichage des chercheurs menacent les libertés académiques

L’AURDIP dénonce la censure d’un colloque scientifique sur la Palestine au Collège de France, annulé sous la pression du ministre de l’Enseignement Supérieur. Nous revenons sur cet événement grave pour la liberté académique et alertons sur les méthodes d’intimidation et de fichage mises en œuvre pour faire taire tout débat informé sur ce sujet.

Le PCHR documente des témoignages de viols systématiques et de tortures sexuelles commis dans les centres de détention israéliens contre des détenus palestiniens libérés

Le Centre palestinien pour les droits de l’homme (PCHR) documente l’un des crimes les plus odieux qui puissent être commis contre les êtres humains et leur dignité à l’ère moderne. Au cours des dernières semaines, le personnel du PCHR a recueilli de nouveaux témoignages auprès d’un certain nombre de détenus palestiniens de la bande de Gaza qui ont récemment été libérés des prisons et des camps de détention israéliens. Ces témoignages révèlent une pratique organisée et systématique de la torture sexuelle, notamment des viols, des déshabillages forcés, des enregistrements vidéo forcés, des agressions sexuelles à l’aide d’objets et de chiens, en plus d’humiliations psychologiques délibérées visant à détruire la dignité humaine et à effacer complètement l’identité individuelle. Le PCHR affirme que ces témoignages ne reflètent pas des incidents isolés, mais constituent une politique systématique pratiquée dans le cadre du crime de génocide en cours contre plus de deux millions de Palestiniens dans la bande de Gaza, y compris des milliers de détenus incarcérés dans des prisons et des camps militaires fermés aux organismes de surveillance internationaux, notamment le Comité international de la Croix-Rouge.

Colloque annulé au Collège de France : les manœuvres d’universitaires pro-Israël

L’interdiction du colloque « Palestine et Europe » qui devait se tenir au Collège de France les 13 et 14 novembre suscite de nombreuses réactions. Entre stupéfaction et dénégation, le temple du savoir vacille. Comment une telle décision, portant une si grave atteinte à la liberté académique et d’enseignement a-t-elle été prise ? Le Collège de France et son président ont fait l’objet de pressions orchestrées notamment par un collectif d’avocats, en coordination avec un réseau de chercheurs, le RRA (Réseau de recherche sur le racisme et l’antisémitisme), qui a largement échangé par courriels pour parvenir à ses fins. Nous avons pu consulter ces échanges, dont la lecture révèle une entreprise coordonnée de délégitimation, de délation et d’influence. 

Comment le Collège de France en est venu à annuler un colloque scientifique sur la Palestine

La décision de suspendre l’événement, prise le 9 novembre par l’administrateur du Collège de France, crée un précédent. Des universitaires dénoncent le rôle joué par le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, qui aurait lui-même contribué à faire du colloque un « événement politique ».

Interdiction du colloque « La Palestine et l’Europe » au Collège de France : « Cette décision ouvre la voie à une ère de censure institutionnelle »

Dans une tribune au « Monde », un collectif de plus de 250 universitaires, parmi lesquels Jean-François Bayart, Judith Butler et Pierre-Cyrille Hautcœur, s’élève contre l’interdiction de l’événement. Ils y voient une « atteinte sans précédent à la liberté académique ».